La Sophrologie
Sophrologie Caycédienne et gestion du stress
La vie se résume à la gestion quotidienne de 2 espaces :
un espace intérieur - nous-mêmes - séparé par la peau et les muqueuses, du monde
extérieur dans lequel nous naissons, nous grandissons et dans lequel nous pouvons nous
épanouir.
Nous devons en permanence nous adapter à notre milieu extérieur, nous pouvons aussi
l'adapter à nous.
Il peut également nous détruire, par stress excessif par exemple. Il nous faut
intégrer au mieux la réalité et les potentialités de ces deux espaces, saisir au mieux
leurs données pour les engrammer et les gérer plus efficacement. Pour cela, il existe en
nous une force d'intégration remarquable, le formidable instrument d'observation qu'est
notre conscience.
Tous nos organes et leurs fonctions ont soit une orientation physiologique ergotrope (ergo
: de travail), pour réagir aux variations du monde extérieur et s'y adapter ; soit une
orientation physiologique trophotrope (tropho : de nourriture), pour nourrir notre espace
intérieur et le renforcer.
Le stress est la stimulation de notre physiologie ergotrope, la mise sous pression de notre physique et de notre mental. Il produit une libération de nos énergies pour nous permettre d'agir et de nous adapter.
Le grand malentendu de notre siècle est un ergotropisme excessif : nous avons appris à utiliser notre conscience loin dans le temps et dans l'espace de notre milieu extérieur. Par contre, nous allons peu souvent en nous-mêmes. Notre conscience occidentale est peu pénétrante et reste quasi toujours à fleur de peau. Notre culture occidentale moderne n'a favorisé qu'une de nos deux polarités : celle de l'ergotropisme, du stress, de nos dépenses d'énergie vers le monde extérieur.
La sophrologie caycédienne permet de rééquilibrer la bipolarité de notre physiologie et de mieux profiter de l'effet porteur de nos stress positifs, tout en maîtrisant mieux nos stress négatifs. Elle apprend à être tantôt profondément trophotrope, tantôt encore plus ergotrope. La réussite d'une existence harmonieuse passe nécessairement par un équilibre développé autour d'oscillations de plus en plus larges : oscillations qui pénétreront de plus en plus profondément dans notre polarité trophotrope et de plus en plus loin dans notre polarité ergotrope