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Sophrologie et Psychologie

La sophrologie caycédienne s'intéresse aux capacités et aux structures de la conscience humaine, c'est à dire qu'elle cherche à savoir comment est la conscience, comment elle se manifeste, à connaître ce qui la caractérise et de quelle manière elle peut être utilisée pour soigner certains troubles psychiques et corporels. Ceci la distingue fondamentalement de la psychologie, dont l'objet est d'étudier et de modifier les contenus symboliques de la conscience :

Chaque être humain est doté à sa naissance d'un ensemble de capacités, telles que la capacité de se souvenir, la capacité d'imaginer, la capacité de percevoir, la capacité de penser, la capacité d'éprouver des sentiments, la capacité d'attention, la capacité de s'orienter dans l'espace (par rapport à la droite et la gauche, au haut et au bas...), etc. Ces capacités ou stuctures de la conscience nous permettent d'être en relation avec nous-même et avec le monde qui nous entoure. Ce sont elles que la sophrologie caycédienne étudie et que les méthodes caycédiennes aident à renforcer.

Cependant, alors que nous avons tous les mêmes capacités, nous avons chacun des contenus différents : ainsi,"se souvenir" est une capacité de toute conscience humaine (sauf quand il y a chez l'individu un trouble de la temporalité), mais nous avons tous des souvenirs, ou contenus, différents. La psychologie s'attache à identifier et à transformer ces contenus.

"Les méthodes de la sophrologie caycédienne ont été conçues, non pour étudier et modifier les contenus symboliques de la conscience comme le font la psychologie et la psychanalyse, mais pour dévoiler les capacités et structures de celle-ci.

Ces capacités et structures existent dans chacun des petits de l'homme, elles lui sont transmises génétiquement. Ce sont elles que le bébé humain va mettre en jeu dans les circonstances de son existence et dans les rencontres qu'il va vivre, pour constituer son monde symbolique, son monde de représentations. Il se référera ensuite à celui-ci, pour donner forme et sens à ses expériences et orienter sa vision du monde.

Parce qu'il s'est construit en fonction de ces représentations et du sens, qu'à travers son expérience, il a donné aux événements et aux choses, il aura plus tard, le plus souvent, beaucoup de mal à échapper à ce monde de représentations ; celui-ci constituera une sorte de filtre, qui aura tendance à lui faire toujours voir le monde d'une certaine façon, et ne lui permettra que difficilement de le voir autrement. Il en sera plus ou moins prisonnier.

Changer ce monde de représentations est toujours extrêmement délicat, puisque c'est avec lui que nous nous sommes construits. Cela demande beaucoup de temps, de compétence, de délicatesse. Une psychothérapie de type psychanalytique dure des années.

Les méthodes caycédiennes tirent leur originalité du fait qu'elles mettent en jeu des processus qui interviennent dans la découverte des structures de la conscience et permettent à chacun d'intervenir sur son monde symbolique, sans chercher à modifier ce qui est déjà constitué.

Cela se traduit par une transformation, non seulement psychique, mais physique, notamment sur les plans neurovégétatifs, hormonaux, cardio-vasculaires etc., comme l'ont montré les nombreux travaux et études publiés par les sophrologues caycédiens du monde entier.

Nous ne citerons ici que pour mémoire, ceux du Dr Jacques Devant et plus récemment du Dr Olivot sur l'immunologie, du Dr Perez Sloquer sur l'endocrinologie, ceux du Professeur Caycedo sur la circulation cérébrale, du Dr Rager sur le fonctionnement et l'irrigation coronaire, du Dr Courchet sur le fonctionnement respiratoire, du Dr Guerry sur l'accouchement et sur la douleur, etc.

Grâce à ces méthodes, qui présentent en outre l'avantage d'être très respectueuses des personnes, chacun, après un entraînement guidé par un sophrologue professionnel et avec l'aide de celui-ci, pourra alors se libérer des conditionnements passés, se découvrir d'autres possibles, tant physiques que psychiques, s'éprouver un peu plus libre, se sentir un peu plus exister, sans que rien de ce sur quoi il s'est construit ne soit nié".
Docteur Michel Guerry
Docteur en Médecine, diplômé de Psychologie Médicale

Spécialiste en Gynécologie et Obstétrique
Président du Syndicat National des Sophrologues.

Les capacités et structures de la conscience sont par essence positives, au sens de bienfaisantes et constructives, c'est à dire qu'elles vont permettre à l'individu de se construire de manière équilibrée et de se développer harmonieusement (1). C'est pourquoi, les méthodes caycédiennes, à la différence de toutes les formes de psychothérapie qui cherchent à opérer sur les vécus conflictuels et négatifs de l'être humain (2), s'attachent à renforcer le potentiel positif présent en chaque individu :

"L'étude de l'angoisse de l'existence, de ses expressions et des sentiments qui s'y rattachent, a été l'objet fondamental de nombreuses recherches, notamment en psychothérapie : l'histoire des événements négatifs qui ont ponctué la vie d'un être depuis sa naissance et de son manque d'harmonie avec son environnement, ont constitué jusqu'à présent, les principaux sujets d'analyse. Ainsi, l'évolution de la personnalité de " l'être-dans-le-monde " a-t-elle été largement étudiée du point de vue psychopathologique.

Par contre, a été négligée l'étude de ce que j'appelle les "structures positives" de l'être humain, c'est à dire de ces éléments qui lui permettent de se développer harmonieusement : selon toute logique, on peut se demander si souffrir d'angoisse ne présuppose pas nécessairement l'existence de la non angoisse ; si la menace de destruction d'un être, ou sa destruction même, ne présupposent pas l'existence en lui de forces positives contraires et responsables de sa construction.

Pour la sophrologie caycédienne, ce "monde du positif" qui est en nous, mérite lui aussi la profondeur d'une étude phénoménologique.

La sophrologie a renoncé, en grande partie, à considérer que la rationalisation du négatif et des forces en conflit chez un être puisse agir comme une thérapeutique ; elle ne s'oriente donc ni vers l'étude ni vers l'élimination des symptômes du mal-être d'un individu.

Par contre, elle souligne la nécessité d'activer et de dynamiser progressivement les forces positives sous-jacentes (qui ne sont pas encore développées) et présentes en chaque être humain, et considère ceci comme une thérapeutique permettant de renforcer la personnalité de chacun, tant sur le plan psychologique qu'organique".

Pr. Alfonso Caycedo

 

 

 

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