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Comprendre votre mal de dos

Le mal de dos est un mal extrêmement fréquent. Il touche 4 personnes sur 5 à un moment ou à un autre de leur vie. Chez plus de 80% des patients souffrant d’une douleur aiguë, celle-ci disparaît dans les trois mois qui suivent.

 

Des causes multiples

Le mal de dos atteint aussi bien les sujets sédentaires que ceux exerçant des activités à risque pour le dos. Les causes en sont multiples. Certaines personnes naissent avec des anomalies de la colonne vertébrale, mais le plus souvent, le mal de dos est causé par des blessures, des infections, des tumeurs, des troubles de la croissance et du métabolisme ou simplement, par l’usure. De nombreuses affections touchant les organes de la poitrine ou de l’abdomen peuvent également être à l’origine des maux de dos. Toutefois, il est très fréquent que l’on ne trouve aucune cause manifeste à l’apparition des douleurs.

Il est important de différencier le mal de dos de la sciatique : alors que la sciatique se présente sous forme de douleur irradiant dans la jambe et descendant parfois jusqu’au pied, le « mal de dos » s’étend rarement au-delà du genou.

 

Facteurs intervenant dans le mal de dos

Il existe un certain nombre de facteurs augmentant les risques de mal de dos.

puce2.gif (1149 octets) L’état des muscles dorsaux est un élément déterminant. Plus les muscles sont solides, plus ils sont aptes à compenser les faiblesses des vertèbres ou des disques situés entre celles-ci. Des personnes sédentaires, qui ne pratiquent pas d’exercice physique sont donc davantage susceptibles de souffrir du dos.

puce2.gif (1149 octets) Le tabagisme, en contribuant à l’usure des disques, constitue un facteur aggravant du mal de dos. Lorsqu’un disque s’use, il peut effectivement faire saillie au niveau de l’articulation et exercer une pression sur le nerf situé à ce niveau (sciatique induite par une hernie discale).

puce2.gif (1149 octets) La manipulation d’objets lourds peut endommager la colonne vertébrale. Il est toujours recommandé, lorsqu’on soulève des poids, de les tenir à proximité du corps, de garder le dos bien droit et de se baisser en pliant les jambes.

puce2.gif (1149 octets) Enfin, la cause psychologique du mal de dos n’est pas à négliger, surtout dans le cas de douleurs persistantes. On observe ainsi fréquemment l’apparition et/ou l’installation de maux de dos chez des personnes fragilisées par un choc émotionnel (chômage, séparation,…).

 

Le traitement des douleurs aiguës

Seuls quelques maux de dos peuvent être soignés grâce à une intervention chirurgicale, notamment la hernie discale.

puce2.gif (1149 octets) Si le mal de dos se manifeste soudainement, suite à un choc (chute, éternuement, manipulation d’un objet lourd…), le patient peut ressentir une douleur et une raideur dues à un spasme musculaire. Cette forte douleur s’estompe généralement au bout de trois à sept jours. Il est déconseillé de rester couché plus de deux jours, sous peine d’affaiblir davantage les muscles dorsaux. Si vous ne présentez pas de contre-indications aux anti-inflammatoires (problèmes d’estomac,…), ce type de traitement peut s’avérer très utile.

puce2.gif (1149 octets) Lorsque la douleur est calmée et pour autant qu’on n’ait pas diagnostiqué un problème grave (par exemple, une hernie), il est important de commencer à se déplacer. Les activités susceptibles de réveiller la douleur seront toutefois évitées ; le simple fait de marcher est un bon exercice au début. Un retour à la normale pourra prendre jusqu’à six semaines.

puce2.gif (1149 octets) Il est conseillé de nager régulièrement pour exercer les muscles du dos, mais il est préférable d’éviter la brasse qui soumet les disques inférieurs à une tension supplémentaire. La nage sur le dos est généralement recommandée. Les kinésithérapeutes organisent également des séances permettant aux patients de fortifier leur dos.

 

Le traitement des douleurs chroniques

Un mal de dos chronique est beaucoup plus difficile à traiter et, bien souvent, il est nécessaire d’avoir recours à plusieurs remèdes en même temps. Le moteur le plus important est la volonté du patient à guérir. Les médecins disposent d’un certain nombre d’options pour soulager la douleur (médicaments, piqûres, stimulation électrique du nerf transcutané, acupuncture). Un patient motivé qui voit ses douleurs diminuer peut alors participer à un programme d’exercices, destiné à lui faire recouvrer une mobilité quasiment normale. Il arrive que le patient ressente encore une certaine gêne par la suite, mais il aura appris à s’y habituer et à y faire face. Cela ne l’empêchera donc pas de travailler et même, de profiter pleinement de certains loisirs.


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