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Prévenir et atténuer les rides

ATTENTION DANGER
Les régimes sévères qui font perdre rapidement des kilos sont néfastes pour la peau. Si vous suivez un régime amaigrissant draconien aux alentours de la quarantaine, votre peau va accuser le coup. En effet, à cet âge, elle n'est plus aussi souple qu'à vingt ans, et se relâchera pour former des plis là où la graisse aura fondu. Il est, en conséquence, recommandé de maigrir lentemen t, en suivant un régime sur plusieurs mois et en évitant de reprendre du poids après.

Les Cosmétiques

Les cosmétiques ont pour fonction de retarder l'apparition des rides, en entretenant l'élasticité de la peau. Plus tôt vous soignez celle-ci, et plus longtemps vous entretenez votre jeunesse, car une peau convenablement hydratée sera toujours moins menacée par les rides qu'une peau desséchée.
Il existe deux types de préparations cosmétiques : émulsion d'eau dans l'huile, émulsion d'huile dans l'eau. L'industrie cosmétique privilégie les émulsions du deuxième type, qui contiennent peu de corps gras et sont faciles à appliquer. Elles sont très riches en eau (jusqu'à 95%), et cette eau s'évapore à peine la préparation appliquée sur la peau, ce qui provoque une sensation caractéristique de fraîcheur. Si vous constatez que cette sensation ne se produit plus et que vous ressentez un tiraillement de la peau après application du produ it, changez pour une émulsion d'eau dans l'huile : elles sont protectrices et émollientes, ce qui veut dire qu'elles empêchent l'eau contenue dans les cellules cornées de s'évaporer.
La cosmétique a un impératif primordial : l'innocuité. L'utilisation d'un produit cosmétique ne doit provoquer aucun dégât. Au pire, il sera inefficace, car mal choisi. Pour respecter cette condition primordiale, et la législation est très stricte, le produit ne doit pas pénétrer au-delà de l'épiderme.
Cette distinction disparaîtra peut-être un jour, mais, pour l'instant, les laboratoires cosmétologiques n'ont pas le droit de proposer des produits très actif sur la peau. Ceux-ci sont réservés à la prescription médicale. Une peau qui vieillit est altérée au niveau de l'épiderme : un produit cosmétique peut être d'une certaine efficacité pour remédier. Cependant, les dégâts dus au temps se situent principalement au niveau du derme et les crèmes cosmétiques n'ont a ce niveau aucun pouvoir.
En agiss ant sur l'épiderme, les cosmétiques ont quelque effet sur les rides. Les principes actifs des crèmes antirides ont pour rôle de remplacer les substance déficientes avec l'âge. On trouve par exemple dans ces crèmes de l'acide hyaluronique, qui reconstituera le stock déjà présent dans la peau, ou encore de l'élastine et des flavonoïdes, qui protégeront les fibres d'élastine du tissu cutané. On y trouve également des « piégeurs » de radicaux libres, dont la prolifération est responsable du vieillissement prématuré de la peau. Pour lutter contre ces derniers, les cosmétologues utilisent des produits comme les vitamines E, A et C, ainsi que la SOD (superoxyde dismutase). On trouve ces produits dans les crèmes antirides et de plus en plus dans les crèmes solaires, car ces fameux radicaux libres sont aussi générés par les rayons ultraviolets.

Les niosomes et les liposomes qui sont apparus sur le marché depuis quelques années sont de bons produits de prévention des rides, même si leur efficacité en tant que traitement peut être mise en doute.

Les liposomes sont de petites vacuoles (petites cavités) de 0,1 micron (millionième de mètre) de diamètre, éventuellement chargées d'agents actifs. Ils sont constitués de deux couches de phospholipides (lipides combinés de phosphore) extraits de la lécithine de soja. Leur structure est ainsi proche de celle des membranes cellulaires, lesquelles sont formées d'une double paroi phospholipidique truffée de protéines et de molécules de cholestérol. Par affinité, le liposome fusionnerait avec la membrane et en augmenterait la fluidité. En outre, il libérerait les principes actifs dans la cellule.
Les niosomes sont des sphères de plus grosse taille (environ 1 micron), constituées de plusieurs couches de lipides de synthèse. D'une architecture analogue à celle des structures lipidiques incluses dans l'espace intercellulaire de la couche cornée, les niosomes vont pouvoir franchir cette dernière pour s'intégre r à l'épiderme, y libérant ainsi d'éventuels principes actifs. Il s'agit là bien entendu de mécanismes dont l'efficacité est difficile à démontrer in vivo.
Le tocophérol ou vitamine E : il a été démontré scientifiquement sur les animaux de laboratoire que cette vitamine a un pouvoir antioxydant et s'oppose à l'action des radicaux libres impliqués dans le vieillissement. Cette crème agit à titre plus préventif que curatif.
Les crèmes à base de collagène agissent de même. Elles laissent à la surface de la peau un film doux et soyeux qui n'est qu'un effet de surface, mais néanmoins un effet. S'il est vrai qu'une crème bien adaptée diminuera momentanément les rides de la « patte d'oie » qui siègent autour des yeux, c'est par un effet de gonflement passager. Ce sont les mêmes propriétés qu'utilisent les ampoules ou sérums « coup d'éclat », qui retendent passagèrement la peau.
La vitamine A acide (ou acide rétinoïque) est actuellement le meilleur produit an tirides. Ne la confondez pas avec le rétinol, c'est-à-dire la vitamine A, qui a uniquement un pouvoir anti-desséchant. La vitamine A acide, au contraire, régénère la peau, en accélérant le renouvellement cellulaire. En quelques semaines, la peau se met à peler, et l'épiderme est complètement rajeuni, les petites rides disparues. Mais ce produit a plusieurs inconvénients : il ne peut être utilisé que sur prescription médicale, car il provoque des irritations, et il ne faut pas l'employer au soleil. Il faut arrêter ou diminuer l'application trois semaines avant le départ en vacances et ne pas l'appliquer pendant tout le séjour. Enfin, le bénéfice disparaît à l'arrêt du traitement : il suffit de cesser de l'utiliser pendant trois mois pour anéantir les bénéfices de soins entrepris depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.

Les crèmes contenant de la vitamine A acide sont: Retin-A, Effederm, Locacid, Trétinoïne Kefrane. Rappelons que ces mêmes crèmes à la vitamine A acide sont emp loyées pour soigner l'acné.

Si ces traitements préventifs ne sont pas suffisants, vous avez à votre disposition de nombreuses solutions médicales et chirurgicales. Ce sont des traitements beaucoup plus radicaux, et qui exigent naturellement d'être conduits sous l'autorité d'un spécialiste.

La Mésothérapie

Cette technique consiste à injecter des produits dans l'épiderme, avec des aiguilles très fines. Pour les rides naissantes, l'on emploie des injections d'ADN ou encore d'extraits placentaires. L'effet persiste un an après huit à dix séances de traitement. Théoriquement, il faudrait effectuer ces soins dès trente ans, mais à cet âge- là, les rides sont encore peu fréquentes et c'est aussi la période où l'on est le plus sensible aux traitements réhydratant.

La Ridopuncture

C'est une technique utilisée par les acupuncteurs. On pique la peau avec une vingtaine d'aiguilles d'acupuncture qui agissent en tonifiant les muscles. Mais l'effet de ce minilifting est éphémère et il faut répéter les séances une fois par mois pour maintenir le résultat.

Les Peelings ou Exfoliations

Ils agissent essentiellement sur la qualité de la peau, en lui redonnant éclat et fraîcheur. Le peeling (de l'anglais to peel, peler, éplucher ou, en médecine, desquamation de la peau) consiste à appliquer sur la peau un produit qui l'amènera à peler. On utilise des produits acides, comme l'acide trichloacétique ou la pâte à la résorcine. La séance dure entre une demi-heure et une heure selon le produit employé.
Le peeling ne nécessite pas d'anesthésie locale , et vous pourrez repartir chez vous une fois la séance terminée. En six à huit jours la peau a entièrement pelé, l'épiderme est lisse, rose, sensible au soleil. Il faut par conséquent s'en protéger pendant au moins deux mois.

Le peeling à la résorcine : cette technique a été découverte vers la fin du XIXe siècle par un dermatologiste allemand, Paul Gerson Unna. L'application permet à la couche cornée de se détacher entièrement. Le traitement doit être précédé d'un test afin d'écarter le risque d'une allergie de contact. Le médecin (ou l'esthéticienne) juge du nombre utile de peelings à réaliser, en général un peeling quotidien trois jours de suite. Il applique sur tout le visage, à l'exception des paupières et des lèvres, la pâte exfoliante. Au bout de quinze à trente minutes, il retire cette pâte avec une spatule, sans nettoyer à fond. La peau prend une teinte un peu mauve, puis devient progressivement brune. La desquamation débute vers le quatrième ou le cinqui ème jour. En huit jours, l'ensemble de l'épiderme pèle. Certains patients éprouvent une sensation de chaleur comparable à un coup de soleil, et, parfois, de légers vertiges. Ces réactions n'ont aucun caractère de gravité.
Les précautions à prendre sont simples : il ne faut toucher à rien, ne pas tenter d'accélérer le processus et surtout éviter toute exposition solaire. Il faut attendre de quinze jours à un mois avant de juger de la qualité de l'intervention.
Le peeling doit s'effectuer entre octobre et mars et il est impératif de protéger totalement la peau du soleil pendant trois mois après ce traitement.
Grâce à l'élimination des cellules mortes et à la montée en force des cellules neuves, vous aurez une mine superbe et vous aurez fait disparaître toutes vos petites rides.
Le peeling à l'acide (New Peel) a été mis au point par le docteur Obaggi de San Diego en Californie. Il est plus onéreux que le peeling à la résorcine, mais permet de traiter tous les types d e peaux sans effets secondaires, le principe étant de supprimer du mélange toute substance génératrice d'inflammation et d'irritation. Ce peeling ne touche pas la couche de mélanocytes, cellules responsables de la production de la mélanine qui donne à la peau sa couleur; l'apparition de taches pigmentaires n'est donc pas à craindre.
La technique employée est simple. Le visage, à l'exception du nez, de la bouche et des yeux, est recouvert de bandelettes de sparadrap micropore. Le masque doit être conservé durant deux jours. À l'issue de cette période, il est enlevé et, pendant quatre jours, on applique une crème cicatrisante. La peau prend un aspect cartonné, et le sixième jour une crème de vaseline est employée à la place de la crème cicatrisante. Le septième jour, le masque tombe de lui-même, révélant une peau neuve.
Pendant quelques semaines, il est nécessaire d'appliquer une crème hydratante le soir, un écran total le jour et, si nécessaire, une crème teintée pour camoufler les rougeurs. Certains médecins déconseillent fortement cette méthode, dont le coût reste généralement prohibitif.
Le peeling au phénol est un peeling profond nécessitant une anesthésie générale et une surveillance à l'électrocardiogramme en raison de possibles troubles du rythme cardiaque. Sa brutalité et ses effets secondaires nous invitent à vous conseiller une très grande prudence à son égard. Il s'agit en effet de « brûler » la peau. Les effets corrosifs ne se limitent pas seulement à la kératine, mais désagrègent tout l'épiderme, jusqu'au derme. Les mélanocytes disparaissent complètement, la peau apparaît blanche, lisse et fine comme une cicatrice de brûlure.

La Dermabrasion

C'est la technique chirurgicale la plus répandue pour traiter les rides. Agissant davantage en profondeur, cette intervention chirurgicale se réalise sous anesthésie locale ou régionale, et ne nécessite pas d'hospitalisation. Elle consiste à raboter l'épide rme et les couches superficielles du derme avec de petites meules abrasives. L'intervention fait saigner, provoquant la formation de croûtes qui tombent au bout de dix à douze jours. La dermabrasion est efficace pour les rides du pourtour buccal (autour de la bouche) de moyenne profondeur. Depuis peu sont apparus des appareils de micro-abrasion. Ces machines sont composées d'un compresseur et d'une pompe aspirante connectée à un tube cylindrique. À l'extrémité du tube se trouve un petit embout en plastique, qui projette sous pression de minuscules cristaux d'alumine. Ce sont ces cristaux qui abrasent les parties à traiter de façon très uniforme et délicate. Le traitement est totalement indolore et sans danger. Les séances peuvent durer d'un quart d'heure à une heure, avec un intervalle de cinq à huit jours. Les résultats ne sont obtenus définitivement que deux mois après l'arrêt définitif du traitement. Ces soins peuvent être efficaces sur les fines ridules et doivent être menés à ti tre préventif.

L'Electroridopuncture

Cette technique consiste à planter de fines aiguilles dans les rides en y faisant passer un courant de faible intensité pendant quelques secondes. Le traitement débute par dix séances, puis exige des séances d'entretien adaptées en nombre et en fréquence à chaque client. Les résultats sont fort décevants et le traitement très coûteux.
Ces techniques sont certes plus efficaces que les soins par crèmes cosmétiques. Cependant, ce ne sont que des manoeuvres de surface. Pour les rides très prononcées, ni la vitamine A acide, ni le peeling n'ont une action suffisante. Il demeure alors deux possibilités : l'injection ou la mise en place de divers matériaux, dont l'objectif est de déplisser la peau. En dernier lieu, vous pouvez avoir recours à la chirurgie esthétique.
La chirurgie esthétique peut apporter un réconfort moral lorsque la disgrâce de la peau est mal vécue, ou aider à surmonter un moment difficile. Mais on comprend que la chirurgie et les différents traitements cités plus hauts ne s'attaquent qu'aux conséquences du vieillissement. Vouloir ralentir celui-ci reste, dans l'état actuel des connaissances, utopique.
Cependant, n'oubliez pas que vous avez quelques moyens préventifs à votre disposition, et il n'est pas exclu que d'énormes progrès soient réalisés dans ce domaine au cours des prochaines années.

Les Injections de Collagène

Lorsque les rides se présentent sous forme de sillons, sans trop de bour relets, les injections de collagène donnent de bons résultats. Ce collagène est d'origine bovine, il a été traité pour lui faire perdre ses propriétés allergisantes. Cependant, un test sur l'avant-bras est toujours effectué au préalable : il permet de détecter au bout de trois jours une éventuelle réaction allergique. Les injections de collagène sont réalisées le long de la ride. Les zones douloureuses (lèvre supérieure) peuvent bénéficier d'une anesthésie locale. Le nombre d'injections est très variable, dépendant du nombre et de la profondeur des rides. Le collagène est absorbé au bout de douze à dix-huit mois : l'effet bénéfique est alors estompé et des retouches sont nécessaires.
Il existe des préparations de différentes concentrations : Le Zyderm I (extrait du boeuf américain) et le Zyderm II (d'origine japonaise), qui ont chacun leurs indications, selon la localisation et la profondeur de la ride à traiter. Un troisième produit, le Zyplast comble mieux les dépressions plus m arquées : il est injecté plus profondément pour les rides plus importantes.
Le Fibrel est un produit à base de gélatine, dérivé du collagène. Commercialisé en Belgique et en Allemagne, il n'est pas encore disponible en France. Il agit comme un matériau de remplissage et comme inducteur d'une synthèse de collagène au site de l'injection. Il serait supérieur au Zyderm, mais réclame diverses manipulations délicates.
On peut traiter ainsi les rides profondes et a fortiori les rides plus superficielles de la « patte d'oie », autour des yeux, et de la lèvre supérieure. Le résultat ne sera pas très bon s'il existe un bourrelet adjacent. On utilise également les injections de collagène pour traiter les cicatrices en creux comme celles de l'acné.
Pour obtenir des résultats plus durables, on a essayé des matériaux synthétiques qui ne sont pas résorbés. Le problème est d'utiliser des substances qui ne soient pas rejetées par l'organisme, car ces injections pratiquées dans un but unique ment esthétiques ne doivent présenter aucun inconvénient. Régulièrement apparaissent de nouvelles techniques, guère utilisées.
Le filling, par exemple, est l'injection de graisse prélevée sur la personne traitée (au niveau des hanches par exemple) dans les rides. Tout risque d'allergie est écarté puisque qu'il s'agit de la propre graisse du sujet soigné. Mais les résultats, quoiqu'immédiats, sont, hélas, de courte durée.

Les Injections de Silicone

Les injections présentent des risques qui en restreignent l'utilisation. La silicone liquide n'est ni interdite ni autorisée par le ministère de la Santé, mais cette technique est fortement déconseillée. Le silicone est un dérivé de la silice, utilisable en chirurgie uniquement sous sa forme fluide, dite de qualité médicale. Elle doit être injectée en toutes petites quantités, au moyen de piqûres en série, dans le plus profond du derme, en limite du tissu cellulaire sous-cutané. Il s'agit d'un procédé de remplissage, dont les meilleures indications sont les plis naso-géniens (qui se trouvent de part et d'autre des ailes du nez), les rides intersourcillières (entre les sourcils), celles de la « patte d'oie » (autour des yeux), ou les rides du front. Le risque est de créer des chapelets durables de vilaines petites granulations. De nombreux médecins dénoncent les dangers de la silicone, ainsi que le risque de rejet. Aussi, renseignez-vous au préalable auprès de différents médecins.

Le Goretex

Sous anesthésie locale, le médecin glisse le long de la ride un ou plusieurs fils de Goretex (polymère de synthèse tissé, d'une grande solidité, surtout connu comme matière de vêtements de sport et de tenues de ski) pour combler le creux de la ride. Par réaction, un tissu naturel se crée autour des fils. Les sillons profonds de la peau, tels ceux qui se trouvent de part et d'autre des ailes du nez, bénéficient de cette technique.

Cette mét hode présente toutefois deux types d'inconvénients :
    il arrive que le Goretex ressorte par les trous à travers lesquels on l'a introduit ;
    sa présence peut enflammer le tissu sous-cutané ou provoquer une sclérose locale, dure, perceptible au toucher et gênante ;
Une variante de ce procédé consiste à introduire dans le derme profond des fils d'or, voire du catgut (matériel fabriqué a partir de l'intestin des bovidés, qui sert généralement à réaliser des sutures internes au cours des interventions chirurgicales et qui se résorbe rapidement). Il s'ensuit une tonification du visage, favorisée par la fabrication de fibres collagènes qui améliorent surtout l'ovale de la figure. Après l'intervention, les zones traitées restent gonflées et sensibles pendant une dizaine de jours. Le résultat définitif se juge au bout de deux mois.

Les Ultraviolets A et B

On a longtemps accusé les ultrav iolets B d'être nocifs et responsables des cancers de la peau. Il est maintenant prouvé que les rayonnements ultraviolets A sont également nocifs. Les UVA accélèrent le vieillissement de la peau, tout autant que les UVB sur les plages estivales.

Le Soleil et le Tabac

Les rayons ultraviolets du soleil, en pénétrant l'épiderme et en allant jusqu'au derme, désagrègent lentement mais sûrement les fibres élastiques qu'ils rencontrent. Ainsi se constitue ce que l'on appelle l'élastose solaire, qui peut commencer dès l'âge de vingt-cinq ans et durer longtemps sans donner de signes cliniques visibles. Puis brutalement, les effets apparaissent, avec une peau brusquement vieillie. Les atteintes du soleil sont irréparables, et on ne répétera jamais assez que pour garder longtemps une peau fraîche et peu ridée, il faut absolument éviter le bronzage. Le tabac joue également un rôle nocif, accélérant l e vieillissement de la peau. La nicotine, en contractant les vaisseaux et les capillaires (vasoconstriction) réduit le débit sanguin, donc l'apport d'oxygène et d'éléments nutritifs au tissu cutané. Le teint terreux ou grisâtre des grands fumeurs est la conséquence de cette asphyxie et de la « sous-alimentation » cellulaire cutanée. Vous n'aurez jamais le teint clair et la peau fraîche si vous fumez plus de six cigarettes par jour En revanche, ce phénomène est complètement réversible dans un délai d'un mois après l'arrêt du tabac.

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