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La peur d'être gros


Si les gros représentent une proportion de plus en plus importante de la société, en particulier aux États-Unis, une fraction encore plus importante de la population (qui, selon différentes enquêtes, peut aller jusqu'à 80%) éprouve une peur panique de devenir gros. La plupart des sondages montrent, en effet, que la majorité de la population craint l'obésité, et que la majorité des gens se considèrent trop gros (même s'ils sont objectivement maigres ou bien portants). Ce phénomène de phobie est encore plus accentué parmi les jeunes femmes, puisque l'on observe que 30% d'entre elles suivent, vont suivre, ou viennent d'achever un régime amaigrissant. Et elles sont malheureusement nombreuses à souffrir d'anorexie et de boulimie.
Nous vivons donc dans un monde obsédé par la nourriture, où ceux qui ne sont ni obèses ni dotés d'un taux de cholestérol trop élevé courent le risque de devenir anorexiques, ce qui explique en grande partie l'importanc e accordée aux régimes de toutes sortes, dont beaucoup pourtant reposent sur des théories fantaisistes, trop souvent invérifiables.
Il est vrai aussi que la médecine et les sciences de la nutrition n'ont pas réussi jusqu'à présent à proposer une méthode unique et fiable pour maigrir. Cette méthode n'existera sans doute jamais, car le fait d'être bien dans sa peau, avec un poids idéal, n'est pas seulement une question de calories. C'est également une question de constitution, de caractère, de psychisme, de sommeil, de stress, etc. Tous les aspects de notre vie mentale, professionnelle ou sexuelle agissent de façon évidente sur notre comportement face à la nourriture, ce qui explique la variété des modes alimentaires et des régimes amaigrissants.
Toutefois la médecine, dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, est encore incapable de tout expliquer. Nous faisons tous les jours des découvertes sur la nourriture et la digestion. Souvent, ces découvertes, comme cela s'est vu en ce qui concerne le cholestérol, remettent en cause des prescriptions et des usages médicaux que l'on croyait fixés pour toujours.
Pendant très longtemps, la science s'est contentée de considérer l'organisme comme un système clos qui avait besoin d'une certaine quantité d'énergie pour fonctionner, et donc d'une certaine quantité de nourriture. Lorsque cette dernière était trop importante, il suffisait de la réduire. De ce fait, il y a toujours eu une incompréhension entre les gros, qui racontent toutes les difficultés et leurs souffrances à maigrir, et les nutritionnistes classiques, qui considèrent souvent qu'il n'y a rien de plus simple, puisqu'il suffit de s'arrêter de manger.
Évidemment, les choses ne sont pas si simples, et les médecins sont aujourd'hui bien conscients de la difficulté d'établir un régime alimentaire efficace. D'ailleurs, s'il suffisait de diminuer sa ration alimentaire pour être sûr de maigrir, on le saurait depuis longtemps, et l'industrie du régime, avec ses méthodes, ses adeptes et ses écoles n'aurait pas prospéré comme elle l'a fait jusqu'à maintenant.

RÉUSSIR UN RÉGIME AMAIGRISSANT

L'efficacité du régime amaigrissant dépend de différents facteurs.

puce2.gif (1149 octets) La nourriture : c'est le facteur que l'on connaît le mieux aujourd'hui, puisque l'on sait exactement ce que renferme chaque produit alimentaire, à la calorie près. Nous avons apporté un grand nombre de précisions sur cet aspect de la nourriture dans les pages qui précèdent.
puce2.gif (1149 octets) Le temps est également un facteur essentiel : la répartition des repas dans la journée joue un rôle important et qui n'est pas encore totalement élucidé. Il est probable que l'on peut maigrir en modifiant la distribution des repas et, surtout, en donnant plus d'importance au petit déjeuner. On sait, par exemple, qu'à quantité de nourriture égale, des souris de laboratoire alimentées une ou deux fois dans la journée grossissent, alors que celles q ui sont nourries quatre fois gardent le même poids.
puce2.gif (1149 octets) La composition des repas a elle-même une influence réelle, mais c'est une question très controversée, qui, pour l'instant, n'a pas reçu de confirmation scientifique définitive. Pour la diététique classique, le repas doit être composé de façon harmonieuse, avec un nombre déterminé de glucides, lipides et protides. Pour d'autres diététiciens, adeptes des régimes dits dissociés, il est important de ne pas mélanger certains aliments entre eux, car leurs caractéristiques trop différentes empêcheraient une bonne assimilation, ou provoqueraient des réactions néfastes. L'exemple d'une association proscrite est le bien connu steak-frites, qui n'a pas beaucoup de succès auprès des diététiciens modernes.
puce2.gif (1149 octets) La volonté de maigrir est, à l'évidence, un impératif. Le mangeur doit cependant se fixer des objectifs raisonnables : il est dangereux, impossible et parfaitement inutile de s'imposer des exigences aussi contraignantes que celle de maigrir de un kilogramme par jour.

      

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