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DIETETIQUE / REGIME

 

Excès de cholestérol...
Attention au coeur !!

 

Trop de cholestérol sanguin expose aux accidents cardio-vasculaires. Il faut s'en préoccuper car des solutions existent..

 

Vous n’êtes pas sans savoir que les maladies cardio-vasculaires (angine de poitrine, infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux), représentent dans les pays occidentaux, et notamment en France, la première cause de mortalité et que l’hypercholestérolémie (ou excès de cholestérol) en est l’un des principaux facteurs de risque. Pourtant, celle-ci peut être efficacement et durablement corrigée par une alimentation bien équilibrée et, si nécessaire, la prise d’un médicament. L’enjeu est d’autant plus important que de nombreuses études ont montré que la diminution du taux de cholestérol dans le sang s’accompagnait parallèlement d’une réduction conséquente du risque de maladie coronarienne (angine de poitrine, infarctus du myocarde), toujours très grave.
Qu’est-ce que l’hypercholestérolémie ?
Le cholestérol (les médecins parlent plutôt de "cholestérol total") est une variété de lipide ou graisse, composé de plusieurs fractions :
- le "bon cholestérol" ou HDL-cholestérol : il a un effet protecteur car il est transporté par des protéines ("HDL") depuis les artères, qui sont ainsi nettoyées, vers le foie, où il est éliminé.
- le "mauvais cholestérol" ou LDL-cholestérol : il est néfaste car il est fixé à des protéines ("LDL") qui le dépose dans la paroi des vaisseaux sanguins où il s’accumule.
L’hypercholestérolémie correspond donc à l’augmentation du cholestérol total dans le sang, à un taux supérieur à 2 g/l, s’accompagnant d’une surcharge en LDL-cholestérol ou "mauvais cholestérol" (la valeur normale doit être inférieure à 1,30 g/l) et d’une diminution du HDL-cholestérol ou "bon cholestérol" (qui est normalement supérieur à 0,45 g/l chez l’homme et 0,55 g/l chez la femme).
En dehors de l’hypercholestérolémie familiale, qui est héréditaire, la forme la plus courante d’hypercholestérolémie est la conséquence d’une mauvaise hygiène de vie, avec un régime alimentaire trop riche en graisses saturées. Ces dernières, en enrichissant exagérément le sang en mauvais cholestérol, encrassent progressivement les artères. En effet, le LDL-cholestérol en excès stagne sur la paroi de l’artère et va petit à petit la dégrader. C’est le point de départ de la plaque d’athérome, à l’origine d’une diminution du calibre de l’artère et d’un ralentissement de la circulation sanguine. Au niveau du cœur, cela se traduit par l’apparition d’une maladie coronarienne : la circulation du sang dans les artères du cœur, ou artères coronaires, est perturbée soit de façon brutale, c’est l’infarctus du myocarde, soit progressivement, c’est l’angine de poitrine ou angor.
Evaluez vos risques cardio-vasculaires !
Vous comprenez bien que la correction de l’hypercholestérolémie n’a de sens que si tous autres les facteurs de risque sont également recherchés, ce qui permet d’évaluer un risque cardio-vasculaire global. Certains de ces facteurs de risque sont dits réversibles car ils peuvent être corrigés par un traitement :
- tabagisme,
- hypertension artérielle,
- troubles lipidiques (dont l’hypercholestérolémie),
- diabète sucré,
- obésité,
- sédentarité

Dans le cas contraire, il s’agit de facteurs fixes.
- âge > 55 ans,
- sexe masculin,
- ménopause précoce non traitée,
- antécédents personnels ou familiaux de maladie cardio-vasculaire.
Dois-je vraiment suivre un régime ?
L’efficacité des médicaments "hypolipémiants" est aujourd’hui bien connue de tous, car souvent évoquée dans la presse et les média, de sorte que la nécessité d’un régime hypocholestérolémiant n’apparaît pas toujours évidente. En réalité, il n’est pas question de suivre un régime draconien, mais plutôt d’apprendre ou de ré-apprendre à bien manger. Les mesures diététiques sont d’autant plus importantes que, parfois, le seul régime anti-cholestérol, correctement suivi pendant quelques mois, suffit à normaliser le taux de cholestérol et rend alors superflue la prise d’un médicament. De toute façon, votre médecin vous le conseillera toujours en première intention si votre hypercholestérolémie est isolée, c’est à dire sans autre facteur de risque associé.
Un argument supplémentaire en faveur du régime ? Il est largement démontré que les médicaments sont d’autant plus efficaces que le régime est bien suivi...
Faîtes les bons choix !
Il faut avant tout corriger les mauvaises habitudes, comme l’abus de viandes grasses (mouton, bœuf), de charcuterie, d’œufs, de lait complet, de laitages et de fromages ou encore de sauces.
Privilégiez plutôt les « bonnes » graisses, dites insaturées, car ce sont elles qui permettent de diminuer le LDL-cholestérol : remplacez le beurre par la margarine à base de maïs ou de tournesol, consommez tous les jours de l’huile d’olive, de soja, de tournesol ou de maïs.
Préférez les laitages allégés en matières grasses (lait écrémé ou demi-écrémé, fromages blancs de 0 à 20% de matières grasses). Ne mangez qu’une seule portion de fromage par jour. Mais n’hésitez pas à prendre du poisson plusieurs fois par semaine. Faites attention aux sauces !
Consommez de préférence des crudités, féculents et légumes verts, bien connus pour leur effet protecteur vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires. Saviez-vous que les fibres présentes dans les fruits et légumes frais favorisent la diminution du taux de cholestérol dans le sang ?
Une consommation modérée de boissons alcoolisées (environ 1 à 2 verres de vin rouge par repas) est autorisée, voire même recommandée. En revanche, évitez les boissons sucrées...
Pour qu’elle puisse vous apporter encore plus de bénéfices, une alimentation équilibrée doit être associée à une activité physique régulière. La sédentarité, qui touche malheureusement tant de gens, constitue en effet un facteur de risque cardio-vasculaire. Alors, même si vous êtes très occupé, vous pourrez toujours trouver un peu de temps pour marcher, faire du vélo ou tout autre sport que vous appréciez. En plus, l’exercice physique permet d’augmenter le métabolisme des graisses dans l’organisme, favorisant ainsi la baisse du taux de cholestérol dans le sang.
Si, après 3 à 6 mois de règles hygiéno-diététiques bien suivies, le résultat n’est pas satisfaisant, votre médecin peut alors vous prescrire, en plus, un médicament hypolipémiant.
Quel médicament en cas d’échec du régime ?
Aujourd’hui, votre médecin dispose de trois classes de produits hypocholestérolémiants, les résines, les fibrates et les statines.
Les résines sont actuellement moins utilisées car, bien qu’elles soient efficaces, elles provoquent des troubles digestifs à type de constipation opiniâtre notamment...rendant la vie difficile. Les fibrates sont en général prescrits d’emblée à la dose maximale et sont bien tolérés. Les statines sont des médicaments récents, qui agissent en inhibant une enzyme intervenant dans la synthèse du cholestérol. Ils sont prescrits à une dose initiale modérée, qui sera ensuite adaptée en fonction du résultat obtenu.
Quel que soit le médicament utilisé, vous serez soumis, deux fois par an, à une analyse sanguine pour contrôler votre taux de cholestérol total, de LDL et d’HDL.
Dans tous les cas également, sachez que vous devrez prendre votre médicament tous les jours et poursuivre votre traitement à vie.
Pourquoi la Sécurité sociale ne rembourse-t-elle pas le dosage des fractions du cholestérol ?
Comme vous l’avez compris, votre médecin ne pourra prendre la décision de vous proposer un régime approprié et éventuellement un traitement, puis de surveiller son efficacité, que sur la base du dosage du cholestérol et de ses fractions, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol. La détermination du taux de LDL-cholestérol, indispensable dans l’évaluation de l’hypercholestérolémie, ne peut être obtenue que par une formule mathématique (dont l’énoncé vous sera épargné), nécessitant de connaître les taux de cholestérol total et de HDL-cholestérol. Or, il se trouve qu’en ces temps où les autorités de santé nous obligent, pour des raisons économiques, à nous contenter des dosages nécessaires et suffisants, le dosage de la fraction HDL ne peut être remboursé que par un étonnant et paradoxal procédé : ce remboursement ne peut en effet être obtenu que dans le cadre d’une "exploration d’une anomalie lipidique", avec demande conjointe de dosage du HDL-cholestérol et de l’apolipoprotéine B. La détermination de cette dernière est très peu utile en pratique courante, et son dosage, par ailleurs onéreux, est reconnu comme étant peu fiable...
N’est-il donc pas assez scandaleux que le dosage de l’apolipoprotéine B soit remboursé et que celui de la seule fraction HDL du cholestérol ne le soit pas, alors que toutes les études de prévention du risque cardio-vasculaire sont fondées sur le HDL-cholestérol et le LDL-cholestérol, et non sur l’apolipoprotéine B ?
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Pourquoi les hypolipémiants restent-ils aussi chers ?
Les études démontrant l'effet bénéfique des hypolipémiants, notamment des statines ne manquent pas. De nouvelles études ont même montré que ces dernières étaient efficaces en prévention des rechutes des infarctus du myocarde quand le cholestérol était normal. Il s'agit donc de médicaments majeurs, destinés à être prescrits très largement. Reste que leurs prix demeurent très élevés, d'autant plus que les doses préconisées augmentent d'études en études. Ne faudrait-il pas mettre en place une politique de santé publique concertée entre l'Etat et les laboratoires de manière à favoriser la diffusion de ces produits et à diminuer leurs prix sur la base de volumes plus importants ?

 


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