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DIVERS
Trois
catégories de troubles du sommeil
Les troubles du sommeil peuvent être classés en trois catégories :
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les insomnies, très fréquentes,
caractérisées par un sommeil trop court ou de mauvaise qualité ; |
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les parasomnies, qui sont des troubles
apparaissant pendant le sommeil, comme le somnambulisme ; |
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les hypersomnies, caractérisées par un
excès de sommeil ; souvent rattachée aux hypersomnies, la narcolepsie, maladie
héréditaire touchant environ une personne sur mille, se manifeste en particulier par des
accès brusques de sommeil qui sont incontrôlables. |
L'INSOMNIE
Le trouble du sommeil de loin le plus fréquent est, bien entendu, l'insomnie. Elle touche
actuellement près d'un quart de la population adulte, deux fois plus souvent les femmes
que les hommes, et d'autant plus que l'on avance en âge.
Comment peut-on définir l'insomnie ? Sans doute comme « un défaut du sommeil dont le
sujet se pla int », ce qui conduit d'emblée à exclure les « petits dormeurs » qui se
contentent de 4 ou 5 heures sans souffrir ni s'en plaindre, pour inclure, en revanche,
ceux, assez nombreux, qui se plaignent de mal et peu dormir, mais dont on constate qu'ils
dorment, en réalité, huit heures d'un sommeil de qualité.
Si elle apparaît donc parfois comme un phénomène subjectif, l'insomnie est bien souvent
un trouble réel caractérisé par des difficultés à dormir ou un sommeil « non
récupérateur ». Il est bien évident que chacun peut être, un jour ou un autre sujet
à l'insomnie. Mais le véritable problème surgit quand elle devient chronique. Elle
prend alors habituellement l'une des trois formes suivantes :
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une difficulté à s'endormir qui touche souvent les
hyper ou les hypo-actifs ; |
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un sommeil léger et irrégulier ; |
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une impossibilité de prolonger sa nuit au-delà de
trois ou quatre heures (très fréquente chez les personnes âgées). |
Au bout de quelques temps, il n'est p as rare que
l'angoisse de l'insomnie devienne le problème majeur. L'insomniaque ne peut plus
dormir... parce qu'il a peur de ne pas dormir ! Ce cercle vicieux enferme progressivement
sa victime, il faut l'aider à s'en sortir.
Le premier à pouvoir le faire, c'est l'insomniaque lui-même : le plus souvent le
phénomène répond à une sous-activité physique et/ou intellectuelle. La meilleure
réponse est alors de tenter d'augmenter cette activité grâce, par exemple, à la
pratique régulière d'un sport. Le sommeil est destiné à « récupérer », encore
faut-il avoir dépensé quelque énergie
La réponse à l'insomnie doit, dans un premier temps, faire la part belle aux remèdes
naturels. C'est notamment là que tous les conseils évoqués plus haut pour un bon
sommeil peuvent être précieux. On peut également recourir aux diverses plantes
somnifères, qui ne sont pas toujours d'une efficacité remarquable, mais ont l'avantage
de ne pas présenter, généralement, d'effet indésirable.
Mais toutes ces réponses « naturelles », qui peuvent combattre des insomnies légères
et passagères, trouvent malheureusement leurs limites devant des insomnies chroniques
rebelles. Il est alors temps de passer aux médicaments.

LES PARASOMNIES
Les parasomnies sont des anomalies du sommeil, fréquentes chez les
enfants. Les plus connues et les plus spectaculaires sont le somnambulisme, les terreurs
nocturnes et l'énurésie.
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Le somnambulisme est une affection fréquente :
on estime que 15% des enfants ont fait au moins une fois un accès de somnambulisme au
cours de leur vie. Il est plus fréquent chez les garçons, apparaît à l'âge de 4 ans,
et, en règle générale, disparaît à la puberté. Il y aurait souvent des antécédents
familiaux.
Dans sa forme typique l'accès de somnambulisme survient une à trois heures après
l'endormissement, et peut se répéter deux à trois fois dans la même nuit. L'enfant se
lève, a les yeux grands ouverts, mais ne paraî t pas voir. Le visage est inexpressif, la
déambulation lente, souvent maladroite (il se cogne). Au cours de l'accès de
somnambulisme il peut arriver à accomplir des actes assez élaborés, comme manger, se
servir à boire, etc. Il est parfaitement docile, et se laisse facilement reconduire dans
son lit ; quitte à se relever un peu plus tard. L'épisode dure en général de quelques
minutes à une demi-heure. Le somnambulisme ne présente pas de danger, sauf dans des
formes plus rares, appelées somnambulisme à risque, où l'enfant court un danger
appréciable (risque de chute). |
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Les terreurs nocturnes sont également des anomalies
du sommeil de l'enfant. Elles surviennent une à trois heures après l'endormissement,
l'enfant s'assoit brusquement, et se met à hurler. Il transpire beaucoup, son coeur bat
très vite et il respire rapidement. On ne peut pas le réveiller et il se rendort de
lui-même quelques minutes plus tard. Le lendemain il n'a aucun souvenir de cette crise.
Dans les deux cas, un traitement n'est pas forcément nécessaire, sauf si l'enfant court
un réel danger au cours de ses déambulations nocturnes. Il faut cependant veiller à ce
que ces enfants, souvent anxieux, dorment suffisamment. En cas de nécessité, le
traitement fait appel à des antidépresseurs comme le Survector, ou à des anxiolytiques
comme le Valium ou le Temesta. |
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L'énurésie, c'est-à-dire le fait d'uriner au lit,
est aussi un trouble du sommeil. C'est une affection fréquente, surtout chez les
garçons, puisque 15% des enfants sont énurétiques à l'âge de 5 ans. |

L'HYPERSOMNIE
Il y a les gros dormeurs et les petits dormeurs, mais il y a aussi
les hypersomniaques. Ce ne sont pas des personnes qui font des nuits plus longues que les
autres : ils peuvent au contraire dormir peu la nuit, mais ils s'endorment à tout
bout de champ, tout au long de la journée. La maladie la plus courante, qui affecterait
une personne sur mille à des degrés divers, est la narcolepsie.
Les personnes souffrant de cette maladie, les narcoleptiques, peuvent s'endormir plusieurs
fois par jour, parfois même plusieurs fois dans la même heure. L'endormissement est
très rapide, et ils ont juste le temps de s'asseoir. Au bout de quelques minutes, ils se
réveillent frais et dispos... jusqu'à l'épisode suivant! Ce n'est pas une maladie
grave, mais souvent invalidante, car elle interdit de nombreuses activités, comme de
conduire une voiture.
On peut essayer tous les traitements pour trouver la formule qui convient. Le traitement
de cette maladie a été largement modifié par la mise au point de la molécule
anti-sommeil, le Modafinil.

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